Quand l'ordre s'installe...

Une jolie brune fends la foule pour s'approcher d'elle, visiblement le tas de chair au sol est son ami ou du moins une connaissance.
C'est amusant comme des gens aussi différent peuvent se retrouver ensemble... Elle aussi gracieuse qu'il est laid et pourt....

"Lobo"?...
Et cet accent italien...

Putain c'est la rital...!
murmure-t-elle pour elle-même tandis qu'involontairement sa poigne s'affirme sur la crosse de l'AK47.

La jalousie et le sentiment de propriété sont des fléaux sociaux... En tout cas c'est ce que laisse penser le regard noir qu'elle lui envoit.

Néanmoins, la jeune femme ne semble pas se préoccuper de la rouquine. Tentant tant bien que mal de soulever d'un bras le monstre avachit et de... se gratter les fesses? de l'autre, elle semble en difficulté.

Tout en contournant les deux artistes, elle va pour cracher un peu de son venin au visage de la jolie Gianna quand le Dr Gray intervient.
Cet homme qui tente de prendre part depuis un moment à toutes les conversations l'agace au plus haut point.
Changeant de cible, c'est vers lui qu'elle s'adresse alors sèchement.

Vous voulez une convocation sur du papier glacé?
Cet homme est souillé, le minimum de votre part serait d'éviter que sa compagne ne se salisse également les mains.

soupir impatient
Ne restez pas les bras ballants !!!
Ramassez donc le tas qui se traîne au sol et allez l'examiner plus loin... et en silence.

Le Dr Gray commençait à paniquer... C'était sur lui qu'on braquait une arme à présent et la décharge d'adrénaline avait provoqué une remonté d'une drogue dont il n'était même pas sure de l'origine.

Enfin bref, la situation l'affolait car de deux choses l'une : il était conscient que la jeune femme en face de lui pouvait lui exploser le crâne à tout moment et que de deux, il était sur le point de céder à une crise d'euphorie.

Il inclina la tête sur le côté, des fourmis sortaient du canon de l'arme... Il se pencha légèrement en avant avant de regarder femme dont les cheveux semblait crépiter d'un feu intense. Il la fixa quelques secondes, son air pincé et ses énormes lunettes de protections U.V lui donnait l'air d'une chouette.

Il regarda ensuite l'énorme et flasque forme qui gisait sur le sol et que l'autre jeune femme tentait de soulever. Le Dr Gray était conscient de divaguer et se répétait "Ne prête aucune attention à cette horrible drogue.", il ne put retenir un léger rire et s'approcha de "Lobo", si tel était bien son nom.

Il se pencha sur le corps... (bleu?) du malheureux mais se retint de le toucher et leva la tête en direction de la femme qui l'accompagnait, comme pour lui demander la permission.

"Elle serait bien mieux morte." C'est la pensée qui vient à Robin en regardant Leana.
Putain qu'est-ce qu'il avait envie de la tuer en ce moment. C'est pas une pensée digne d'un super-héros mais faut croire que c'est pas un si bon super-héros.
C'est pas vraiment que la mort serait mieux pour elle mais plutôt que ça lui ferait un bien fou à lui.
Ça fait longtemps qu'il veut la tuer, mais bon... le chef serait pas content.
Quoique en si prenant discrètement... Il faudra y penser.
Toujours est-il qu'il ne va pas perdre une occasion de la faire chier.

Il s'approche donc silencieusement d'elle passe sa tête au dessus de l'épaule de la rousse et souffle:

-Un problème ? Tu veux de l'aide pour tuer ces civils désarmé ?
Tu devrais pas être entrain de lécher les pompes du chef ?

Froidement elle souffle a l'attention du docteur:

"Chéri, si j'ai b'soin de ton aide je te la demanderais."

Maladroitement, elle passe le bras de Lobo sur son épaule; tente de le soulever... Peine perdue, un seul Lobo doit bien contenir quatre ou cinq Giannas, si ce n'est plus. Tous ces gens autour qui regardent la scène, l'hideux qui bave sur elle; voilà l'humiliation, elle se demande ce qu'elle fout là. Elle le tire, ne parvient pas a se dresser; et ce type a coté, sûrement sous l'influence de psychotropes en tout genre... Elle accepte l'aide, au pire il finirait au coffre...

"Et ben? T'attend quoi pour le soulever de l'autre coté? Tu vois pas qu'je galère?!"

Dans la foule, certains commencent a ricanner, la brune voudrait être a des lieues d'ici... Et pourtant c'est bien elle qui est venue se foutre dans ces sales draps.

Fawkes avait écouté les échanges. Comme à chacun des retours de l'Acid, il y en avait quelques un de ceux qui n'avaient pas bien compris comment fonctionnait Omega pour clamer fort, sans chercher à comprendre à qui ils avaient à faire, leurs mécontentements. Que ce fut Ambar qui commença crispa Fawkes. Parce qu'il faisait parti du groupe d'intervention. Qu'il prenne la défense d'une femme maltraitée ne l'étonnait guère, mais tout de même, elle était prisonnière de guerre selon l'Acid, et eux même, du groupe d'intervention, avaient été près d'écharper un trio d'Arkhamiste sans sourciller. Il soupira légèrement.
Le traitement musclé que reçu Sid le laissa froid, après tout il estimait guère Vicious pour sa petite affaire menée en douce, et il se réjouit que Tama n'ait pas été là pour y assister à son traitement. Il se prit à espérer, avec un sourire, que cela se finisse vite pour le punk, mais il avait un léger doute sur le sujet.
Du coin de l'oeil, il vit Gianna, visiblement embarrassée par son... acolyte, et il s'approcha du petit groupe qui s'était réuni autour de lui.

- Bonjour mademoiselle Lëana, dit-il avec un sourire. Je suis content de voir que votre statut s'est... amélioré. Sincèrement.
Il eut un salut de la tête pour Robin et s'approcha de Gianna et de Gray.
- Vous permettre mademoiselle Giana ? Votre ami semble mal en point.
Il se tourna vers Gray, en prenant Lobo par un bras pour la passé autour de sa nuque.
- Où devons-nous vous l'emmener Docteur ?

Le super-héros se mit au garde à vous.

-Chef ! Oui, Chef !

Puis il éclata de rire découvrant ses dents d'une blancheur immaculé. Un jolie sourire pour l'apollon en tutu, surement pas celui de quelqu'un qui refoule du goulot.
Coupant la route de Leana.

-Triste? Tu ne comprends donc rien. Tu ne comprends rien aux etres humains.
Je ne suis pas triste, je ne t'aime pas. Tu aurais du mourir pour tes crimes ou rester une esclave pour toujours.
Mais il y a une place pour les gens comme toi, l'enfer, ou alors une réunion familiale.

-Alors maintenant ravale ton venin vipère, ou alors lors du prochain entrainement au combat je me sers de toi comme punching-ball.
Et ne parles pas de chose que tu ne comprends pas. La super-force et la super-intelligence... Tu ne sais même pas ce dont je suis capable.

Le ton monte autour d'elle, elle s'en fiche, Fawkes vient de la délester du poids de Lobo, elle peut souffler. Lui et le docteur peinent a le soulever, mais se débrouillent mieux que Gianna toute seule, c'est un fait. Débarassée du fardeau baveux, elle reste tout de même a coté, glissant a l'oreille de Fawke:

"T'arrives a temps chéri... On l'emmène n'importe où sauf ici..."

Elle désigne Léana aux prises avec Robin.

"Cette fille a failli me lui coller une balle entre les homoplates..."

Soulagée et ne prêtant plus attention a la foule, elle tapotte sur les joues du grand demeuré a demi conscient.

"Allez chéri... Essaie d'mettre un pied devant l'autre, on rentre a la maison... Si j'puis dire..."

Ok Robin cherchait des poux dans la tête de Leana, mais il était pas vraiment de bonne humeur. Tous des ingrats, pas moyen d'avoir un peu de respect pour un super-héros, le symbole du costume le respect qui lui était dû, il n'avait rien de tout ça.
Si il avait Auryan , et il oublia quelques secondes sa colère.
Il la regardait s'éloigner, laissant ses pensée voyager.
Il se remémora une conversation avec le chef dans la Batmobile, il se mordit la lèvres et regarda Leana s'éloigner elle aussi, laissant derrière elle l'odeur de la vilainie.
Il jeta un coup d'œil vers Orlan et il savait qu'il était mal barré.

Arrivé près de son chef il s'inclina.
Les plus proche pouvait entendre.

-Je sais chef je dois pas lui parler comme ça. Vous m'avez déjà prévenu.
Je suis désolé, je me suis emporté.

Le Dr Gray soutenait la carcasse massive de "Lobo" du mieux qu'il pouvait et il se remercia de s'être imposé un minimum d'exercice physique entre deux prises de remontant.

Il grimaça lorsque son nouveau "patient" lui vomit sur les pieds mais ne se laissa pas démonter... En réalité, il était beaucoup trop occupé à tenter de maitriser son propre rythme cardiaque et à prier pour ne pas que ce dernier s'arrête soudainement et de manière général, il était trop content de s'éloigner de l'AK 47 pour s'inquiéter pour ses chaussures.

Il se tourna vers celle qui devait s'appeler Gianna :

"Vous auriez un endroit où je pourrais l'osculter?"

Dr Gray sentait les acides redescendre, il souffla.

"Mr Lobo... Avez vous mangé quelques choses d'inhabituel ou qui semblait peu frais ces derniers temps? Qui est votre petite sœur? Elle vous a donné quelques choses à manger?" Au mieux, pensa le Dr Gray, c'est une simple indigestion.

Excédée elle grogne a l'attention du toubib:

"Mais t'es vraiment qu'un con de junkie ! Tu l'as bien r'gardé?? Tu crois pas qu'c'est une huitre faisandée qui va l'foutre dans cet état..."

Elle repousse violemment le sois disant médecin, et repasse le bras de Lobo par dessus son épaule. Celui-ci titube, un liquide noirâtre coule au coin de ses lèvres; il râle...

"Toi aussi chéri... T'es pas facile a vivre..."

Elle soupire, et aidée de Fawkes, tente d'entrainer le colosse a l'écart, loin de la foule, et surtout, loin de Lëana...

"Faut l'coller sur la banquette arrière de la traction, j'l'ai laissée derrière une grange... Il sera vite sur pieds j'pense... On peut pas respirer ici !"

Fawkes tapote la poitrine de Lobo d'un air rassurant

- Ne t'inquiète pas mon garçon, monsieur Gray va te soigner rapidement.
Entre lui et Gabe, m'est avis que tu seras sur pied... Lobo se met à vomir et Fawkes ne peut que constater les dégâts sur ses bottes. ... rapidement, finit-il avec un soupir.

- La petite soeur doit être mademoiselle Paris.. Je me trompe mademoiselle Tetrapak ? Je suis étonné qu'une demoiselle d'apparence si fragile ait pu ainsi mettre à mal votre ami.

Cahin-Caha, Fawkes traine Lobo jusqu'à la voiture.

- Je pense que nous devrions l'emmener dans le local du docteur Gray pour qu'il puisse s'en occuper sérieusement.

La question de Fawkes s'adresse tout à Gianna, qu'à Gray pour s'assurer de l'état de ce dernier.

Henry Gray fit quelques pas en arrière sous l'impulsion de l'ingrate. Junkie? De toute façon pour supporter des cons pareils, faut bien se shooter à quelques choses.

Il maugréa : "Il a peut être bouffé une toxine..."

Gianna avait pris le relais et trimait à présent à porter le malade aidé de Fawkes. Il les suivit, préférant se pencher d'avantage sur "Lobo".

"Un local... suggestion retenu... Le mieux c'est peut être de l'emmener dans le local de la serre..."

"C'est Gianna, chéri... Et Paris a rien à voir là d'dans... Il arrête pas depuis un moment avec ces histoires de p'tite soeur, de mamans... M'en demande pas plus, j'y comprend rien moi même."

Elle se retourne vers le docteur, qu'elle examine de haut en bas. Il ne lui inspire aucune confiance, et pourtant c'est le seul rebouteux dans le coin... A contrecoeur:

"Ok chéri... Tu l'prend en charge... Mais t'as interêt a pas merder dans ton diagnostique."

Elle ponctue sa phrase d'un regard noir qui en dit long sur ce qu'elle pense des compétences de ce type...

Sorti de nulle part, ( enfin si des cuisines en fait ) Turbonegro regarda avec stupéfaction le punk encore tout fûmant et avec la crête méchament amoindrie, pour pas dire cramée . Son regard balaya l'assistance, il évaluait le nombres d'ouailles rassemblés en divers petits groupes et commença à s'exciter .

Bon alors pour faire simple, tout ceux qui ont de quoi tenir la nuit dehors bah je vous invite à aller planter la tente devant la comm' ...

Voilà vous avez sûrement de quoi faire sur vous donc pour pas priver les autres bah c'est vous que je prive ...

Il aurait fallut réserver vos repas, nos cuistôts sont pas habitués à avoir autant de couverts .

Et vu que l'heure est aux escuses, bah je suis vraiment navré de m'être fait piégé dans ma gestion, on arrive à l'heure de la soupe et j'ai pas prévu assez de bidoche pour tout le monde ...

Mais avec l'aide de l'acide et le travail de tous, je peux vous assûrrer que la lune prochaine, personne ne manquera de rien .

Gurren était arrivé trop tard pour empêcher Ambar, qu'il appréciait assez par ailleurs, de faire une des plus grosses bêtises qu'il fut possible de faire en présence de l'Acid : remettre en question leurs actions et leurs choix.

De ce que Gurren savait, l'Acid avait une conception assez personnelle de la civilisation ; celle que défendait Ambar était louable mais était assez éloignée de celle de l'Acid. Qu'on le veuille ou non, à Oméga, l'Acid avait raison et avait les moyens de se débarrasser des contestataires sans autre forme de procès.

En somme, pour vivre à Oméga, il fallait soit :

- Adhérer aux valeurs de l'Acid
- S'en ficher complètement et bosser, pour soi ou pour la Communauté, que l'Acid soit là ou non
- Vivre avec sa propre conception de la civilisation mais accepter que l'Acid ait le dernier mot.

La dernière possibilité était tout simplement de quitter Oméga si l'on n'était pas d'accord avec les règles du jeu. Ambar semblait l'avoir perdu de vue... Et il avait été sanctionné, tout comme Sid - bien que celui-ci le fut plus durement.

Les bras croisés sur son torse, les jambes légèrement écartées, raide comme un I, Gurren ne put que toiser du regard les membres de l'Acid qui faisaient la loi et refusaient toute remise en cause de leurs décisions. Les défier relevait du suicide, leur demander des comptes donnait un billet simple pour l'autre monde... Seul l'idiot ne le verrait pas et s'entêterait. Mieux valait ravaler sa fierté et laisser passer l'orage, si l'on voulait vivre assez pour pouvoir faire avancer ses idées.

Pourtant, Gurren n'était pas d'accord avec les méthodes de l'Acid. On n'inspirait pas confiance aux gens, on ne gagnait pas leur respect par ces méthodes, il en était convaincu ; l'Acid avait le droit de faire valoir ses actions et ils méritaient le respect du guerrier pour ça, mais ils s'y prenaient mal ; toutefois, Gurren avait choisi de vivre à Oméga et de respecter les règles de la communauté, il s'y tiendrait. Et pour bien se rappeler son voeu, il regarda la scène se dérouler et grava dans sa mémoire chacun des gestes des membres de l'Acid. Ce qui arrivait à Sid aurait très bien pu lui arriver, il y a quelque temps ; il avait un peu mûri, finalement !

Turbonegro battit le rappel pour la soupe ; le contraste avec la gravité de la scène qui venait de se dérouler fit sourire Gurren. Il rejoignit Fawkes et lui demanda : "Fawkes, on mange à l'intérieur ou on campe dehors, ce soir ?"

Quelques personnes commencent à se disperser à la suite de l'appel de Turbonegro. L'administrateur d'Omega Nuke invite les habitants à quitter les lieux pour organiser le rationnement des stocks de nourriture, pourtant, Orlan ne semble pas prêt à lâcher sa proie pour autant. Il laisse la plupart des gens s'éloigner mais ne déserre pas son étreinte sur le jeune Ambar. Ce dernier semble vouloir passer inaperçu à travers la foule qui s'éloigne peu à peu, impitoyable, le chef' de l'Acide l'interpelle.

Une minute monsieur Ambar, nous n'avons pas fini notre petite discussion. Vous aviez quelque chose à nous dire il me semble, nous vous écoutons...

Lobo est en train de s'écarter titubant soutenu par ses acolytes. Lëana s'étant rapproché du groupe annonce à voix basse à l'attention d'Orlan et de membres du groupe.

Orlan, j'ai observé l'espèce de... euh... l'individu étrange qui vient de s'affaler dans l'assemblée: Lobo. Il est visiblement malade et je crains une contamination de la population si nous ne découvrons pas rapidement l'origine des troubles.

Le... les dents grincent le docteur gray désire s'en occuper mais j'émet des réserves sur ses compétences.
Peut-être qu'une simple mesure de mise en quarantaine le temps que les symptomes disparaisse serait nécessaire?

Si tu juges cela nécessaire je peux allez voir de quoi il en retourne, afin de prendre les mesures apropriées. Si Henja le désire qu'elle m'accompagne, elle est plus douée que moi en pathologie exotique.

courte pause puis reprends
Ceci à moins que tu ne juges mes précautions inutlie.

Le visage froid et fermé a toutes émotions d'Orlan se détend l'espace d'un instant lorsqu'il reconnait la douce voix de sa protégée au creux de son oreille. Sans quitter sa proie des yeux, il glisse quelques instructions à Leana.

Une très bonne initiative. Allez vérifier l'état de cette créature avec Henja, vous jugerez des mesures sanitaires qui doivent être prises.

Il la tire plus près de lui pour lui souffler.

Pas d'imprudences et pas d'exécutions inutiles.