Quand l'ordre s'installe...

Salutations habitants d'Omega Nuke,


Le retour de l'Acide Nucléik parmi vous est marqué par un glorieux évènement dont vous avez sans doute déjà pris connaissance, la chute d'Arkham. Cette communauté n'était autre que le repaire des sauvages anarchistes de l'Ouest.
Nous savions leurs intentions belliqueuses à l'égard des peuples civilisés du Nord et particulièrement celui d'Omega Nuke qu'ils rêvaient de voir brûler dans leur sillage. Nous nous sommes longtemps efforcés de contenir les barbares à nos frontières. Cependant, leurs récentes incursions sur nos terres et leur volonté grandissante d'anéantir le renouveau de la Civilisation nous a poussés plus loin. Nous les avons neutralisés à la source.

D'un rapide coup d'œil, Orlan balaye l'assemblée, froidement.

Je vois parmi vous beaucoup de nouvelles têtes, signe du très bon travail qui a été réalisé en notre absence. Aussi, un petit rappel du pacte qui nous unis me semble de rigueur. Bien que vous n'ayez pas manqué de mentionner aux nouveaux arrivants notre accord, j'en suis sûr.

Profonde inspiration

Comment mieux définir les relations qui nous unissent que comme un équilibre réciproquement profitable ?

Pourquoi me direz-vous, pourquoi ce pacte a-t-il vu le jour ? Pourquoi les citoyens d'Omega Nuke devraient consacrer une partie de leur travail à l'équipement d'une milice armée ? Et pourquoi l'Acide tolère t-il la communauté d'Omega Nuke sur ses terres et la protège-t-il avec acharnement depuis toutes ces années ?

Simplement parce qu'Unis, nous le sommes aussi par nos valeurs. Des êtres civilisés, dotés de raison et d'intelligence. Nous aspirons au renouveau de la civilisation et à la grandeur d'Omega Nuke. Nous désirons une société dans laquelle l'honnête travailleur ne soit plus la cible d'infâmes barbares. Nous souhaitons un territoire sous contrôle et privé de la criminalité sous toutes ses formes.

L'homme de glace marque un temps d'arrêt pour toiser son auditoire, puis il reprend.

La destruction d'Arkham et de son projet KO n'est pas une fin en soit, mais bien le commencement. Nous savons désormais où conduisent les systèmes laxistes, anarchistes et libéraux. Nous devrons rester vigilants afin d'éviter de sombrer à notre tour dans la décadence.
Quoique nous soupçonnions la barbarie des individus et leur incapacité à rallier un système d'Ordre de n'être qu'une dégénérescence mentale.
Nos brillants scientifiques se chargeront de définir si oui ou non cette théorie peut être homologuée. De même ils établiront si une rééducation de certains sujets est possible au prix de quelques manipulations douloureuses.

Reniflement sec. Alors qu’il prononce ses derniers mots, Natalya la prisonnière se voit propulser par Tibor du toit du buggy vers le sol.

Notre précédent passage à Omega était pour nous l'occasion de s'assurer de l'efficacité de nos collaborateurs. Monsieur Koszorus avait alors dispensé de nombreux conseils de gestion. Il est plaisant de constater que le travail a porté ses fruits, la croissance d'Omega Nuke est tout à fait satisfaisante. Pour cela, nous félicitons les efforts consentis par le régime en place, par les habitants d'Omega Nuke et par monsieur Turbonegro.

Cependant, force est de constater qu'il subsiste quelques petits ratés dans l'organisation actuelle. L'échec de la mise en place d'un élevage de chameaux est pour nous une profonde déception. Mais nous ne perdons pas espoir. La disparition de la menace directe que constituait arkham va nous permettre de consacrer toute une partie de nos forces à l'aide au développement d'Omega Nuke, le cœur du territoire Nucléik.
Bien sûr l'Acide aura fort à faire avec l'application des lois, le respect des taxes en vigueur et la sécurisation du territoire Nucléik dans son ensemble. Pour autant, nous n'oublierons pas la communauté d'Omega Nuke et nous ferons de son développement l'un de nos objectifs majeurs... Et cela dès maintenant...

La phrase d'Orlan est ponctuée par le déchargement bruyant de plusieurs caisses et un amas de sacs aux contenus divers.

Voici quelques cadeaux et de nombreuses victuailles afin que vous passiez tous les chaleurs étouffantes de l'été sans encombre. Ainsi, la population pourra se consacrer au rétablissement de la grandeur d'Omega Nuke, davantage qu'à sa survie.
Nous verrons plus en détails ces différents sujets dans les semaines à venir, pour l'heure je laisse la place aux réjouissances de nos retrouvailles. Pour ma part je me retire dans mes quartiers où je reste bien entendu à votre disposition pour toute question ou remarque constructive et qui ne gâche pas mon précieux temps.

* Mehowq regarde une nouvelle fois l'arrivée de ces maux de tête. Il prend soin d'éviter du regard le "pseudo" mystique noir et va quand même voir ce qui se décharge de tout cotés. *

* Il jette un regard à Leana puis va voir Natalya sur le sol, entre deux caisses de "richesses". *

* Il s'arrête près du tas de chair lourdement enchainé et lui bloque la tête avec le manche de sa lance pour plonger dans ses yeux un regard inquiét.*

* Henja regarde l'indien de travers. Il la regarde sans expression, retire la lance puis continue sa visite du convoi en saluant Tibor avec un signe de tête *

Hao ...



.

*Quelques heures auparavant*

La chaleur de l'été accablait chaque parcelles de chair vivante, tandis que le soleil brûlait la terre et achevait les créatures déjà à moitié tuées par la faim et la soif. Depuis plusieurs lieux, leurs carcasses jonchaient le sol enflammé, et plus on se rapprochait de la Cité plus les morts couvraient le sable, et plus la puanteur émanant de leur décomposition rendait insupportable leur proximité. Ils étaient morts voulant toucher cet imperceptible joyau qui à l'horizon se profilait, juste une forme merveilleuse et indécise, une perle si pure au milieu de ce champ macabre, que, si l'on n'était pas certain de sa réalité, on ne pouvait croire qu'à un mirage. Mais ils avaient continué vers cette illusion bien réelle, car ils avaient espoir, mais ils n'avaient pas pu, la Civilisation n'était accessible qu'à ceux qui la souhaitaient, qu'à ceux qui la connaissaient.
Le vent chargé de projectiles sablonneux, commençait à balayer la surface dénudée de ce manteau terrestre déchiqueté. Les tourbillons, les violentes bourrasques qui soulève une vague de sable, pour venir éroder les peaux fragiles et les pupilles brûlées par le soleil, mais aussi la visibilité alternante, et les mirages éphémères ; tout cela faisait plonger un peu plus les faibles créatures dans la démence, jusqu'à leur faire recracher de dégoût, ce petit morceau de vie qu'elles se battaient pour conserver. Le souffle des éléments se fit plus intense, et son cri devint encore plus puissant, aucune espèce vivante ne pouvait survivre dans cette tempête meurtrière, excepté ceux qui avaient soumis le désert, et se jouaient de lui. Un bourdonnement commença à recouvrir le hurlement du vent, puis ce son masqua la complainte de la tempête et un véhicule tous-terrains sortie en trombe de derrière un voile de poussière, suivit de deux autres imposantes machines laissant dans leur sillage une zone d'accalmie, que l'ouragan fini par timidement reprendre, puis, quelques minutes plus tard, des espèces vivantes apparurent, des Hommes et des bêtes, les bipèdes avaient le visage recouvert d'épaisses protections de tissus et faisaient avancer les chevaux, étrangement calmes, car la fatigue avait recouvert la peur. Estrella était de ceux là, ces soldats impassibles qui faisaient fit des courants et du doute. Une démarche régulière et fière, le regard perçant ces nuages de sable, les sens en alerte, armes à porté de main... l'expérience du terrain de ceux qui ne craignaient plus la chaleur, ni le soleil, ni la soif, ni les orages de poussière. Au fur et à mesure que le groupe avançait, la tempête perdait en intensité, et finalement, une fois passé un lourd rideau de vent, ils étaient sorties. L'horizon était net et précis, même si le soleil le faisait onduler, le ciel était immaculé et de la l'agréable végétation de la plaine d'Omega Nuke commença a remplacer le sol meuble du désert.
Estrella retira son foulard protecteur et contempla d'un air impassible la cité, le coeur de la nouvelle Civilisation, l'oeuvre de Stauker. Et ils se remirent en marche, visage découvert, sourire au lèvre pour la plupart, et armes enfin lâchées.

Ayant suivi l'échange depuis son coin d'ombre, l'homme s'approcha de Tibor, puis, désignant la femme au sol.

Vous dites que nous sommes des gens civilisés mais ce n'est pas un comportement civiliser que d'infliger ça à un prisonnier. Vous avez surement raison, j'en convient volontiers, avons nous le droit de les connaitre?

Nous aimerions, et je pense m'exprimer au nom des citoyens, que quelqu'un veuille m'interrompre dans le cas contraire, que nul ne sois traité ainsi, comportement qui se rapproche plus de l'esclavage qu'autre chose, dans l'enceinte de la cité...

Sans un mot Shazam s'approcha d'Ambar.
Il s'arrêta face à à lui, jusqu'à faire entrer en contact le canon de son arme avec l'abdomen de l'impétueux.

Je pense cher ami que tu n'as pas saisi qui faisait les lois ici ...

Ce genre de questions n'obtiendra pas de réponse ...

Veuillez circulez avant que je ne m'occupe de vous remettre à votre place ...

Ce langage de blanc ... décidément Shazam ne s'y ferait jamais ...
Les esprits voulaient cependant qu'il parle ainsi, à la manière des faces de craies....

Déjà les intimidations, ils n'avaient pas tardé...

Quittant le mur auquel il s'était adossé pour écouter le discours d'arrivée d'Orlan, Moksha esquissa un sourire puis, avant de poursuivre son chemin, lâcha avec une pointe d'ironie

Y'a pas à dire, ça fait plaisir que vous soyez de retour...

Le gamin ne fit aucune reflexion, aucune prise de parole, on lui avait demandé d'etre sage, alors, il essayais tant bien que mal d'ecouter.

Meme à l'intervention de Shazaam, il ne dit rien, se contacta de le regarder d'un regard lourd qu'il comprendrais surement : "ce n'est surement pas toi qui fait les lois".

Il se retourna vers Moksha et saisi le ton ironique de sa phrase, auquel il repondit egalement par une phrase ironique.

Ouh...Mais nous aussi ça nous fait plaisir Mr Moksha.

La petite assistait à toute la scène du haut de son chariot, balancant ses jambes d'avant en arrière, un petit sourire aux lèvres avant de murmurer suite aux dernières remarques
Rooooh, 'sont jamais contents les gens... On leur ramène chiffon comme souvenir d'Arkham-qui-fut et ils trouvent encore à râler

Puis elle sauta à terre et partit dans les rues de la ville à la découverte de nouveautés

Ambar soutient un moment le regard du black puis se retourne et s'éloigne à grands pas.

Elle est belle la civilisation !
On rase Arkham et on prend leur place mais les gens disent rien sinon on les tue...
J'le savais que ca allait finir comme ca.
L'entente réciproquement profitable, mon cul ouais!

Il récupère sa lance contre le mur, fait trois pas, la plante dans le sol et crache par terre, puis il disparait au coin de la rue.

Le Stalker faisait comme d'habitude, c'est à dire qu'il se contentait de rester là, dominant l'assistance de sa haute taille d'échassier squelettique, toujours aussi inexpressif derrière son masque à gaz.
Quatre lunes qu'il était là, et personne ne savait au juste ce qu'il mijotait dans son coin. Difficile à cerner.
Pendant ce temps, autour du groupe de l'Acide Nucléik, la tension était palpable. Les représentants de l'Ordre étaient confrontés à l'hostilité de certains citoyens, qui désapprouvaient ce débarquement et l'annonce qui venait d'être faite par le Seigneur Razul.
Ainsi, l'Ordre leur faisait peur. Sans doute étaient-ils inquiets à l'idée des changements à venir. Les temps étaient durs, et chaque homme inquiet pour son avenir... Mais il serait nécessaire de leur faire comprendre qu'on ne bâtissait rien de concret sur une utopie anarchiste.
Chaque citoyen avait un rôle à jouer dans une société civilisée, c'était la base de tout. Ensemble, citoyens d'Omega Nuke et forces de l'Acide, ils devraient lutter pour reconstruire la Civilisation. Et repousser le chaos.
Car à quelques lunes de la Cité de l'Atome, dans le sud, les barbares déferlaient et menaçaient de s'en prendre à tous ceux qui croiseraient leur route. Qui les empêcherait de remonter au Nord et de se livrer à leurs exactions sur la population ?
Au fond d'eux, ils connaissaient la réponse.

Le coin de la rue n'était manifestement pas suiffisament éloignée puisque Tibor attrapa rapidement Ambar par le collet. Lui faisant faire demi-tour, le Roumain dit d'une voix sans animosité mais forte pour que chacun entende:


"Allons jeune homme, la quiétude des citoyens Nukiens est désormais garantie, j'crois votr'survie vous est largement profitable, non? Aurais-tu aimé devoir fuir d'vant les hordes sauvages, amies d'la d'moiselle 'ci présente? "


Désigna Natalya de la tête tout en entrainant Ambar fermement vers le centre de la place.


"Qui es-tu pour poser des questions? Un citoyen Nukien n'est-ce pas? Bien, citoyen t'as pas vu le charnier épouvantable dans lequel elle et les siens vivaient. Sa condition est actuellement bien plus enviable qu'ya quelques lunes.

D'ailleurs que sais-tu d'elle? hummm? As-tu déjà parcouru plus d'trois mille Kilomètres 'vec une junkie qui geint constament, réclamant son fix?
Son esprit embrouillé et sa déchéance fait qu'on peut pas la laisser libre.
Mais bientôt elle s'ra guérie et vera qu'la civilisation est la seule échappatoire.

As-tu une autre question ou préfères-tu t'excuser et continuer d'oeuvrer pour un peu d'ordre dans c'monde? "


Le Roumain relacha son emprise sur le jeune homme et le toisant attendit ses excuses ou sa révolte...

J'aimerais savoir ce que les Sénobytes disaient quand ils ont rasé Tombstone. Peut être un truc du genre " Apportons la civilisation ! ".
Quant à ma survie, j'aurais préféré être étripé de la main de ces "barbares" et mourir en martyr plutôt que de rester ici et de me rendre complice par un pacte " réciproquement profitable " de tels actes.

Désigne le désert et le batiments miteux de la ville :

Voyez, oui voyez où nous a conduit la civilisation !
Mes valeurs sont l'honneur et le respect de la vie, je repartirais avec la délégation d'IronWood.

Tibor haussa un sourcil inquisiteur avec l'air de prendre le jeune homme pour un fou.

" J'vois pas l'rapport. N'avons pas eu b'soin d'raser la ville, ces racailles s'étaient étripées entre elle. D'ailleurs Tombstone n'a pas non plus été rasé. J'crois qu't'as d'mauvais informateurs ou perdu l'sens commun...

Mais s'tu préfères mourrir d'la mains d'barbares... Natalya peut y r'médier, s'ra pas un problème pour elle. "

Et pendant que cela blablate à la place publique sur qui a la plus grosse - la plus grosse force de frappe bien entendu - Lizzy parcoure les ruelles de la ville tout en regardant les améliorations architecturale apportées depuis sa dernière visite avant de s'arrêter en admiration devant une construction massive.

Les gosses, c'est clair, c'est chiant, mais ils sont faciles à comprendre, il suffit de se rappeller la règle d'or: s'ils ne se font pas remarquer, s'ils ne disent rien, c'est qu'ils sont en train de faire une connerie.

Bref, la petiote contemple la grosse arbalète de défense et en caresse la structure en bois délicatement, la bouche ouverte sur un air stupidement ébahi, puis saute lestement aux commande avant de commencer à jouer avec, tout en prenant bien garde de ne pas l'enclencher - elle est prudente tout de même... ou pas?
-Bang bang, t'es mort... tchouctchoutchouc, prend ça...avant de se rendre compte qu'on ne peut guère la tourner qu'en direction de l'extérieur, chose que la petite regrette déja, car les méchants, ça peut attaquer dans le dos, leçon qu'elle a apprise auprès de Sylve.

Elle saute vivement du poste du tireur et se penche vers l'axe de l'appareil
Mmmhhhhhh...
Le petit monstre regarde en direction du centre-ville, là où les grands continuent de discutailler puis, d'un geste rapide, sort le dernier cadeau en date de la jeune Croate: un set quasi pas abimé de tournevis

Un rire cynique s'éleva du toit d'un batiment. Gabe ne se plaisant pas à se méler à la foule se hissa puis s'installa sur un batiment entourant la place centrale, observant la scène avec un certain recul, jusqu'à l'intervention de Sarko qui dépassa à son tour les bornes.

Hé les deux connards. Faut vraiment être des cons finis pour tenir des propos pareils envers et en face de l'Acide.

Ambar, si tu tiens vraiment a partir avec la délégation d'Ironwood, tu vas faire tes excuses et fermer ta gueule jusqu'a ce qu'elle parte. Quoi que cela ne garantira pas ta survie jusque là.

Sarko, c'est toi qui plombe l'ambiance. Sans l'Acide, Omega Nuke n'aurait pas tenu bien longtemps, alors si ils ont de l'alcool meilleur que notre merde, tu la demandes gentillement.

L'acide ne s'est jamais emmerdé à afficher qui faisait la loi sur son territoire, mais ici à Omega Nuke, par ancienneté, Turbonegro et moi avons notre mot à dire.

Et perso, le prochain qui manque de respect à nos protecteurs, je le fais foutre dehors. Sans droit de passage sur le territoire de l'Acide et sans vivre, il fera pas long feu. C'est peut etre Turbonegro le chef officiel de la ville, mais j'ai mon mot a dire.

Bon maintenant faites allumez un feu de barbecue, faites péter les reserves de nourritures et d'alcool, et faites la fete comme si c'était votre derniere nuit dans ce désert de merde.

Si vous êtes pas sage, ca sera le cas.

Robin n'aime pas les réunion avec plein de monde, c'est bruyant et ça fini toujours en bagarre. Il aime pas ça parce qu'à la fin c'est lui qui gagne et c'est les autres qui ont mal.
Il est donc assis dans un coin tranquille dans l'ombre d'un guerrier de l'Acide.
Il jette un coup d'oeil de temps en temps, cherchant un visage connu parmi les Nukkiens.
Gabe essai de calmer le jeu alors que le petit homme repasse une couche.

Robin se lève, doucement et s'approche de Sarko les mains dans le dos, sous sa cape, il approche son visage masqué pour regarder le petit homme dans les yeux.

-Vous feriez bien d'écouter le jeune homme.
La seule chose que vous avez tendu c'est le bâton pour vous faire frapper. Si vous voulez proposer un verre à quelqu'un ne l'insultez pas dans la même phrase.

Il tourne le dos à Sarko se dirigeant vers son coin de mur.

-Vous avez le chic pour oublier ceux qui vous permettent de ne pas etre les esclaves sexuels de tout les pervers qui peuplent le désert.

Errant dans les rue comme à son habitude après dirigé la formation de son groupe, Moksha entendit les éclats de voix de Gabe et Sarko puis en s'approchant tomba sur Robin.

Décidément, entre intimidations et menaces, l'ambiance devenait malsaine à Omega...

Il regarda le jeune homme dans les yeux puis, tout en gardant un visage parfaitement neutre, lui lança

Personne n'oublie ce que vous faites, mais j'ai du mal à voir en quoi le fait que vous nous protégiez doit nous obliger à fermer notre gueule et à nous écraser devant vous.

Mais laisse moi te poser une question, vous nous considérez comme quoi, vos esclaves ou vos serviteurs ?

Ho merci Robin mon protecteur, sans toi que ferais-je ? Je tremble à l'idée des vilains barbares qui voudraient se jeter sur Omega.

Mais tiens, puisque vous menacez et ordonnez... peut-être pourriez-vous vous exqliquer, en présence de Turbonegro sur les rapports entre l'acid et Omega qui ne sont pas très clairs.

D'un côté, on nous menace et on veut nous faire passer pour de gentils moutons en nous rappelant qui commande.

Et d'un autre côté on a Turbonégro qui affirme aux nouveaux venus, que bien qu'un accord mutuel existe en l'acid et Omega, Omega n'a pas à rendre de compte à l'acid.

Citation :

"Détrompes toi Parmenion, le fait que le groupe de l'Acid Nucléik soit chez lui à Oméga Nuke, n'en fait pas les chefs pour autant ... En gros, il n'y a pas ingérence ni de notre part dans leurs affaires, ni de leurs part dans les nôtres, simplement des accords plus ou moins tacites de partenariat ."

Pour rappel, Orlan a déclaré :

Citation :

"Omega c'est l'Acide ... celui qui tient cette cité doit nous rendre compte"

C'est un peu contradictoire et je pense que toute la population d'Omega est impatiente de savoir le fin mot de l'histoire.