[Depuis son retour au jardin médical, notre cher Howards n'en menait pas large. Il avait beau redoubler de rigueur dans son travail, il gardait son air éteint et son silence poli.
Il s'isolait, de plus en plus souvent, vaguant on ne sait où à des occupations solitaires. Mais, à chaque fois qu'il en revenait, son visage était de nouveau plus marqué par la peine.
En désespoir de cause, il s'asseyait souvent seul au bar de la communauté, entendant de loin l'un ou l'autre riff. Il guettait d'un œil vif les plus jolies femmes, espérant que leur grâce attiserait son être.
Mais rien n'y faisait. Les jours passaient, et son assiduité au travail fléchissait sous les ravages quotidiens de l'alcool.]