Exécution éducative.

La vie entre les murs de la Cité Nukienne pesait de plus en plus à Tibor. Il fallait se montrer sociable et même courtois ce qui demandait un effort considérable au Roumain.
Cette lune là était d'autant plus irritante que la seule personne ayant un ascendant positif sur lui; Henja, sa récente épouse, était partie en mission.

D'humeur féroce, il s'était trouvé un dérivatif approprié pour l'après midi...
C'est ainsi qu'il prit son arc, sa batte, emprunta la lame de Jack puis interpella Lizzy la sachant un peu désoeuvrée et vraisemblablement fort intéressée par la tâche à accomplir. Tibor s'adressa à la gamine sans détour:

"Viens, t'vas pouvoir m'aider. J'vais t'montrer une application concrète et utile du tir à l'arc."


Entrainant la petiote sans qu'elle puisse donner son avis, ils s'embusquèrent au coin d'un bâtiment afin d'observer la proie. Tibor adressa alors un sourire carnassier à Lisandra en lui désignant un Guizmo qui travaillait tranquillement à construire des planches. Alors que celui-çi ramassait les fruits de son travail pour les porter à la réserve communautaire, le Roumain banda son arc pour décocher une flèche acérée qui vint se ficher dans le jarret de l'homme, sectionnant quelques tendons.
Posant l'arme contre le mur, Tibor dit calmement à son élève:

"T'vois, courir après eux c'est rigolo... mais c'est fatiguant aussi."


Les deux larrons s'approchèrent du pauvre homme incrédule et Tibor lui lança sa batte à toute volée à travers la mâchoire qui explosa littéralement.

" Personnellement, j'aime pas trop quand ils peuvent parler."

dit-il d'un ton doctoral en assénant un violent coup de pied à Guizmo, dans le but certain de lui éclater la rate.
Le Roumain sourit à nouveau à Lisandra avant de se pencher à l'oreille du "fils de Dieu" pour lui souffler:

"Suis pas certain d'la fiabilité d'mes infos à ton sujet, mais t'façon ya pas d'innocent, n'est-ce pas?"


Se redressant il le désigna à la fillette pour quelle puisse s'amuser un peu en rajoutant:

" Sais qu'y t'déplait particulièrement, tu peux lui faire "expier ses péchés s'tu veux."


Tibor la laissa alors s'occuper un peu de la proie. La batte toujours à la main, l'air sadique et mauvais, il s'adressa d'une voix forte aux quelques personnes qui avaient pu suivre la scène:

" C't'ainsi qu'les traitres à Omega Nuke finissent, tenez le vous pour dit !"


-------------------------------------------------


La gamine s'approcha lentement de la victime gisant à ses pieds
Les faux prophètes n'ont pas leur place en ce bas monde

Si la Croate avait réussi a civiliser peu à peu le petit monstre depuis la lune où elles s'étaient rencontrées, l'attaque injustifiée de la Chose contre la gamine l'avait vite replongée dans son passé barbare pseudo religieux
Tu n'évoqueras pas en vain le Nom du Seigneur, ton Dieu dans le but de te faire mousser à la radio, Guizmo fils de personne cita-t-elle d'une voix froide avant de se tourner vers Tibor et - contrastant avec son visage inquiétant d'il y a une seconde à peine- lui sourit franchement

Merci

Puis vivement elle décocha un coup de pied qui se voulait violent dans le sternum du faux prêcheur et grimaca de douleur sous le choc puis en donna un second, cette fois-ci dans le ventre avant de se pencher et te lui attraper les cheveux, guettant un signe d'assentiment de son mentor
Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort je ne crains aucun mal car tu es avec moi ; ta houlette et ton bâton me rassurent. Tu te dre...

Un bruit, un morceau de bois craqua, proche
Quelqu'un approchait

Lizzy relâcha son emprise et alla vite se ranger aux côtés de Tibor, prêt à se battre


------------------------------------------


On n'avait pas souvent vu Lëana dans les rues d'Omega.
Pudeur, honte, interdit?
Toujours est-il qu'elle restait enfermée dans la tente d'Orlan la plupart du temps et sortait de temps à autres pour exécuter le travail qu'on lui confiait.
De la tente à la Serre, de la Serre à la tente. Ainsi se résumait son passage dans la ville.

Tandis qu'elle s'en allait effectuer sa cueillette quotidienne, la voix de Tibor résonna.
En un instant elle prit conscience de la situation. Le traître gisait à terre, apeuré, étonné. Il l'avait trahi elle d'abord, puis l'Acide désormais...
Tout se paye pensa-t-elle... et aujourd'hui c'est elle qui allait rendre la monnaie.

D'un pas décidé elle marcha droit vers Lizzy et Tibor pour qui elle n'adressa aucun regard.
La jeune enfant n'avait pas encore eu trop le temps de se défouler sur l'autoproclamé fils de Dieu.
Très bien. Tant mieux.
Elle pose une main ferme sur les épaules de l'enfant et d'un regard entendu lui fait comprendre qu'il lui appartient.

Guizmo était là, allongé, pitoyable, du sang coulait de sa jambe et sa mâchoire brisée l'empêchait de hurler de terreur. Car quand il la vu il su.
Lui, le traître, lui par qui elle était tombée, elle l'avait recueilli, nourrit, armé, formé au combat.... et il l'avait vendu à la troupe de l'Acide.
Il était directement responsable de leur perte.
Tout se paye.

Elle le surplombe, ses jambes de part et d'autres de son corps... un plissement de paupières, puis tout s'enchaîne, la jambe se lève et s'abat aussi vite. Un coup de talon en plein front pour le sonner un peu.
Puis elle s'assied sur sa poitrine et de ses chaînes, symbole de tout ce qu'il lui a fait perdre, elle entoure son cou et commence à serrer.

Elle serre, et l'acier mord la chair tendre. Le visage du traître se congestionne, devient rouge puis violet, une veine turgescente menaçant d'éclater serpente sur son front.
Elle relâche légèrement avant qu'il ne perde connaissance... elle a tant à lui dire... tant à lui faire...

Que croyais-tu imposteur?
Que croyais-tu?
Que tu vivrais éternellement? Que jamais tu n'aurai de compte à rendre...?

Ou est-il ton dieu aujourd'hui...? Il se cache?
Il ne peut que se cacher, crevure. Messie...?
Ordure, tu es... tu es....
TU ES UNE PARODIE DETRE HUMAIN !
Et tu ne vas pas t'en tirer aussi facilement.

Faisant légèrement glisser ses mains sur le visage, elle ne serre plus la gorge du traître, petit à petit, presque sensuellement les pouces viennent se placer en face des orbites et elle exerce une pression progressive, les hurlements de Guizmo sont atroces, mais tout mouvement augmente la pression et enserre encore un peu plus son cou.
Les chaînes blessent les poignets délicat de la jeune rouquine, mais son visage reste impassible devant le masque d'horreur qu'elle observe.
Elle saît sa vengeance juste, et c'est le visage de ses compagnons qu'elle voit défiler devant ses yeux tandis que la vie quitte le corps du misérable.

Au bout d'un moment le corps est pris de tremblement, revenant à elle, ses pouces enfoncés jusqu'à la garde dans le crâne du défunt, elle soupire un instant.
Qu'il est bon d'obtenir enfin justice...


Autour d'elle, tous la regarde étonnés, voir écœurés, mais elle n'en a cure.
Elle défait son emprise autour du cou et lève les mains aux ciels.
Le soleil est haut aujourd'hui et il réchauffe son corps pâle. Elle écarte ses doigts blanc, à l'exception des ses pouces rougit...
Prends une profonde inspiration puis s'exclame à voix hautes.

SUS AUX TRAITRES.


---------------------------------------------


Au moment où Lëana posa sa main sur la gamine, Tibor sut qu'il allait la laisser agir. Il fît reculer imperceptiblement Lisandra et la tint contre lui.

Drôle de position que celle du Roumain à ce moment là. C'était lui qui avait expédié Guizmo dans le Rainbow Warrior, c'était lui qui avait récolté les informations tout en en révélant des fausses sur l'Acide à cet homme qui n'avait pas sa confiance, et, c'était lui également qui supportait mal la présence de Lëana avec son stupide statut d'esclave...
La mort de Guizmo à ses yeux n'était que l'expiration du délai d'immunité qu'il lui avait accordé.

Impossible de savoir ce qui se passait dans l'esprit tordu de Tibor, quoiqu'il en soit il laissait la rousse assouvir sa rage. Il l'observait avec curiosité, impassible, la laissant aller jusqu'au bout bien que l'envie de l'expédier aux côtés du mourant fut très forte...

Se penchant sur Lisandra il lui dit doucement comme s'il continuait une leçon:

" Sais pas c'que te disent tes croyances mais pour certains la vengeance est le seul moyen d'apaisement... "

Puis il s'approcha de l'actuel bourreau, un sourire cynique se dessinant lorsqu'elle s'exclama. La fixant de son regard noir, elle sut ce qu'il pensait. A son avis elle était tout aussi traitresse et on venait de voir le traitement qu'il leur appliquait...

Malgré tout il lui tendit sa main pour l'aider à se relever. Ce n'était pas un pardon mais un début de concession, il serra les dents pensant à ce qu'Henja lui avait dit, si elle l'avait fait il pouvait peut être faire également un effort...

Lloku lui aussi s'était inquiété des hurlements qui retentirent subitement. Il était bouche bé devant cette scène de torture.

Le bourreau avait bien parlé de traitrise... mais l'ingénieur ne savait absolument pas de quoi il s'agissait. Surement avait on prévenu de ceci, son amnésie chronique le lui avait oublié voila tout. Et il tombait comme un abruti en pleine exécution.

... en plus personne autour ne mouftait. Tout le monde semblait absorbé par le "spectacle". Au mieux certains semblaient énervés.

"Oui, surement que ceci est normal, j'ai oublié... enfin je me doutait pas que j'étais dans une communauté...comme ça..." murmura t il.

Enfin la victime succomba enfin, surement devait elle être heureuse d'enfin arriver en enfer. Pour mériter ça elle avait dû faire quelque chose d'horrible.

Lloku s'approcha alors du Roumain et lui lança: "Bordel, j'ai encore tout oublié. Il était accusé de quoi de nouveau..." et comme la victime devait être au minimum un assassin pour avoir droit à ce traitement, Lloku cru bon de rajouter sans trop savoir "...ce connard?".

Lëana flottait entre deux mondes, l'adrénaline avait quitté ses veines et la douce lassitude mêlée à un sentiment de d'euphorie la berçait actuellement.

Elle aurait aimé prolonger encore un peu ce moment mais Tibor s'approcha d'elle main tendu, un sourire suspect aux lèvres.
Elle le fixa. Sa main tendue et son air moqueur n'allaient pas de paire...
Il ne l'aimait pas et elle s'en méfiait, pas évident de nouer un contact.
Pourtant ils devaient vivre ensemble, lui par contrainte hiérarchique et elle par contrainte tout court.

Ainsi donc ce fut sur la main tendue qu'elle se focalisa. L'attrapant prestement, elle se releva et leurs regard s'accrochèrent un instant.

Merci.

Elle se pencha alors sur le cadavre, arracha le pendentif en forme de croix qui pendait à son cou et le tendit à Lisandra.

Tiens Lizzy.
Tâche de devenir meilleure berger qu'il ne l'était.


---------------------------------------------------------


Avant que l'enfant ne puisse accepter ou refuser l'objet, Tibor s'interposa vivement, le captant à sa place. Non pas qu'il veuille lui supprimer son libre arbitre mais un fond de paternaliste le fit réagir à ce geste auquel il ne souscrivait pas. D'un ton désinvolte mais le regard dur pour Lëana il répliqua:

" J'doute que l'grigri d'un traitre soit l'meilleur cadeau qu'tu puisses lui faire... "

Et il sourit gentiment à Lisandra comme s'il avait forcément raison...


-----------------------------------------------------

Lisandra avait regardé la mise à mort sans broncher. Tôt ou tard chacun paye ses erreurs et ses mensonges et celui qui avait voulu l'embarquer avec lui de façon si grossière à l'oasis venait de rendre son dernier soupir.

En fait, elle n'en éprouva aucun plaisir... aucun dégout non plus. Ce qui était fait était fait, un mal nécessaire aurait dit son papa son Père.
Puis la rouquine lui tendit une croix et avant qu'elle ai pu esquiser le moindre geste, le Roumain s'interposa entre elle et la captive

La gamine regarda successivement le petit bijou et les deux adultes, sans se douter de ce qu'il se passait réellement en ce moment même.
Bijou-Leana-Tibor
Bijou-Leana-Tibor-arbre

Regardeeeeeeeeez, un écureuil
Et déja elle se sauvait en direction de la bestiole, laissant là les deux vivants et le maccab'

Pas la peine de me chercher janne-christine, je suis là.

Appuyé contre un mur en taule, Strime regardait depuis quelques temps le "spectacle".

Donc faudrai faire un procet post mortem du gus la, et sil en ai besoin des protagoniste de la scéne.... enfin j'crois, j'veut pas m'attirer d'ennuie et vue que c'est pas moi qui m'ocupe de la sécu ici, donc voila, faudrai pas qu'y en aie d'autre qui prenne exemple sur eux et font justice eux meme ici, si veuleut ce zigouiller faut qu'il sorte du complex quoi, faudra que tu dise ça a tibor enfin M'sieur Koszorus....

pasque bon j'men fou un peu qui ziguille un gars comme ça, surtout qu'a ce que je voie, c'est un traitre de chez eux, enfin de l'acide qui voulais nous mettre tous dans la merde.
mais voila, il aurais pue faire un procet et une chasse a l'homme aprés ou un truc en place centrale pour l'ambiance quoi, et le fun , mais la un truc en chien dans un coin.....; méme pas pue participer....


donc j'te laisse gérer le truc comme tu veu, maisreste pas la sur ce vieux morceau de tole tu va rester coller.....

*s'en vas vers la salle commune d'une demarche un peu caffouilleuse choquer par sa propre audace , et toujours blanche comme un linge....choquer par les réaction des autre habitant.....*


j'aurais due me barrer, j'aurais due,......

L'homme, toujours appuyé avec désinvolture contre un mur de taule regardait janne-christine puis Leana s'éloigner de la scène. Ses traits étaient immobiles ne montrant aucune émotion. Puis il se décolla de son appui et s'approcha de Tibor et Lloku.

Quand t'auras deux minutes, j'aimerai bien qu'on discute, s'teuplait Tibor.