HRP : Mhhhhh t'as pas l'impression de jouer les personnages des autres à leur place ?
En plus ce que tu as écrit ne respecte pas les posts qu'il y a au-dessus (contradictions).
Je poste la suite du roleplay (ce qu'il se passe à l'intérieur de la serre entre Natasha et Gabe) ce soir ou demain, c'est promis.
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Natasha entra dans la serre, timidement. Elle le vit, allongé sous les peaux, le visage sous la couette, immobile, et s'approcha lentement. Arrivé à son niveau, elle en retint sa respiration et s'allongea de même, sous la couette, se couchant à côté de lui, toute habillée. Lui massant le dos, elle lui fit un bisou dans le cou.
Il répondit par un grognement.
Elle lui murmura un « Je t'aime. », et put alors entendre un soupir.
- Qu'est-ce que tu veux ?
- Toi... Je te veux toi...
Il joua des omoplates et des hanches pour lui exprimer sa gène à mesure de ses caresses.
- Arrête. Réchauffe-toi toi-même.
En fait tu veux juste que je te baise, c'est ça ?
- Chéri... Parle pas comme ça...
- Oh allons, tu me l'as dit toi même, tu aimes ca. Tu ne sais pas refuser ce genre de souhait.
Le silence s'abattit sur la serre, qui n'avait rien demandé.
Il insista.
- Pas vrai ?
- Je ne veux personne d'autre, c'est toi que j'aime. Je ne m'en rendais même pas compte... Mais aujourd'hui j'ai compris.
- Un peu tard.
C'était un dialogue ponctué de silences, de gènes et de peur.
- Mais pas trop tard... n'est-ce pas...
- Et si je disais oui ?
- Dis moi que tu m'aimes... Que je n'ai pas tout gâché...
Sa voix trahissait l'arrivée des larmes prochaines.
- Je ne dirai pas que tu as tout gâché alors.
Elle commença à sanglotter sur ce qui lui servait d'oreiller, pendant que celui qu'elle aimait en restait de marbre.
Au bout de quelques minutes elle se décida à prendre la parole de nouveau.
- Il n'y a donc pas de solution... ?
- Quel genre de solution veux tu ?
- Je m'en moque...
Elle revint vers lui en se frottant doucement contre son corps.
- Chéri...
- Quoi ?
- Dis moi que tu m'aimes...
- Je t'aime.
Il avait dit ses trois mots sans aucune conviction, comme un mauvais acteur ou un gamin qui apprenait à lire.
- Tu sais... J'ai dit à Parmenion que c'était fini avec lui... Et j'accepterai plus jamais rien de personne d'autre que toi.. C'est fini... Je changerai pour toi Gabe... Je t'aime, je veux pas te perdre. Il était tout triste... mais c'est pas grave... C'est pas lui que j'aime... c'est toi...
- C'est souvent quand on perd une chose qu'on se rend compte de son importance.
Natasha avait envie de hurler. Pourquoi était-il aussi cruel ? Pourquoi avait-elle perdu toute maîtrise de la situation ?
Jusqu'ici c'était elle qui menait la danse. Elle aurait pu lui faire faire ce qu'elle voulait. La situation s'était inversée. Pourquoi ?
Ils continuèrent la discussion. Gabe était calme et détaché, comme absent. Il lui expliqua brièvement qu'elle lui avait fait mal et qu'il ne le pardonnait pas, qu'il ne lui pardonnerait jamais.
Elle tenta de passer à l'action. Tous les hommes se retournaient toujours sur son passage, rares étaient ceux qui la regardaient dans les yeux ou qui n'avaient pas la tête penchée vers le bas quand elle se retournait. Elle était merveilleusement jolie et elle le savait. Elle le savait parce qu'il n'y avait pas que de Parmenion qu'elle avait reçu des compliments, en dehors de ceux de Gabe.
Elle lui grimpa dessus, le forçant à se positionner sur le dos, jouant de ses seins et de ses hanches sur lui, pour l'exciter, pour règner sur lui comme elle savait bien le faire, exciter ses sens, le contrôler par le sexe. C'était un homme après tout. Mais la réaction ne fut pas celle qui était attendue.
- Natasha, tu veux juste te faire baiser, c'est ça ?
Qu'est-ce qu'il était sec et froid ! Etait-ce bien lui, était-ce bien le Gabe dont elle était habituée ? Elle lui répondit, presque suppliante, qu'elle voulait que tout redevienne comme avant, qu'ils fassent l'amour tendrement, afin qu'ils redeviennent le couple qu'ils étaient. Il lui caressa doucement la joue, ce qui fit naître en elle un sourire et une nouvelle flamme d'espoir.
- Il faut des sentiments, pour ça.
Si cette phrase avait une consistance, elle l'aurait sciée en deux. En l'occurence c'était le sentiment qu'elle avait. De la stupéfaction. De l'incompréhension. De la terreur.
- Je... tu m'as dit la nuit dernière que tu m'aimais...
- Tu veux dire avant d'apprendre d'être qu'une bite réguliere ?
La répartie était cinglante. Elle s'en mordit la lèvre inférieure, de honte. Se défendit, lui dit alors qu'avec lui c'était différent, que Parmenion n'était pas cela non plus mais que lui, Gabe, avait son amour en plus de cela, qu'avec l'autre ça avait été juste ponctuel, l'histoire d'un soir... Il lui demanda juste de dégager, de le laisser tranquille. Elle ne comprenait pas. Une telle chose ne lui était jamais arrivée...
- J'ai pas envie de toi.
- Moi si j'ai envie de toi.
- Donc tu veux juste baiser.
- ... mais tu comprends rien à rien... T'es vraiment un mec...
- Et toi ... pfff ...
- Déjà la nuit dernière je voulais que tu me prennes sauvagement... Tu m'as fait plein d'états d'âmes alors qu'avant tu n'hésitais pas à faire ce genre de trucs... Tu n'as même pas compris que tout ce que je voulais c'était ... bref...
Et là ce soir j'attends juste de toi que tu me prennes dans tes bras, que tu me dises que tu arriveras pas à me pardonner tout de suite mais qu'avec le temps ça ira et que tu m'aimes même si je suis pas parfaite... Et toi tu parles que de baiser...
- Ce que tu attends de moi tu ne l'auras qu'une fois assoupie.
L'espoir revint. Elle sentit son coeur battre à nouveau, comme si avant cela il s'était arrêté. Elle libéra Gabe de la prison de ses jambes et lui fit un petit bisou tendre sur le front, avant de se coucher bien convenablement à ses côtés, bien sage. Comme un enfant à qui on dit que le Père Noël ne passera qu'une fois qu'il dormira. Tout pareil. Elle ferma les yeux et commença à attendre le sommeil, avec un demi-sourire d'espoir. Avant d'entendre un soupir désespéré.
- Tu le fais exprès hein ?
Elle ouvrit les yeux et les écarquilla.
- Hein ?
- Tu sais très bien ce que je veux dire ?
- Euh... Du tout.
Elle était complètement perdue, à nouveau au bord des larmes. Pourquoi cherchait-il comme ça à la faire souffrir ? Pourquoi la prenait-il pour une conne à chaque fois ? Il lui reprocha ses mots d'amour, lui reprocha sa tendresse. Elle s'excusa encore une fois, lui soutint qu'elle avait compris la leçon, qu'elle s'en voulait terriblement de ce qu'elle avait fait. Qu'elle l'aimait et qu'elle voulait être à ses côtés jusqu'à la fin, que ce qu'elle avait fait lui avait fait mal et qu'elle n'aurait jamais dû faire ça.
- Pourquoi j'ai demandé a ce que tu changes de groupe, crois tu ?
- Parce que ma présence près de toi te faisait trop mal en sachant que j'avais pu te tromper et que je n'étais pas exclusivement à toi. Parce que tu m'aimes et que cette seule pensée te faisait souffrir, tout comme celle que tu puisses ne pas m'aimer me fait atrocement souffrir en ce moment-même !
- Non, plus simplement. Je n'ai plus envie de te voir. Ni même de te parler. Et je parle même pas du sexe.
Natasha se rendit compte qu'en fait, elle pouvait être encore plus stupéfaite que cela. Il était odieux ! Un vrai monstre... Monstrueux, certes, mais son coeur lui disait que c'était lui qu'elle avait choisi. Et depuis quand un homme lui résisterait-il ? Elle avait sa fierté. Quelques sarcasmes de Gabe plus tard...
- Maintenant laisse moi dormir... J'attend mon prince charmant... Il m'a dit qu'il viendrait quand je serai assoupie...
- ... Non, j'ai juste dit "Dans tes rêves" ...
Ce fut le déclic.
Oui, elle n'était pas très intelligente. C'était vrai. Elle le savait.
Elle parlait bien, avait un certain style, une certaine façon de se comporter qui ne laissait personne indifférent et surtout pas les hommes. Mais elle n'avait pas inventé la poudre, c'était clair. Mais réussissait à le cacher, plus ou moins, en mettant en avant son physique et en laissant le reste jouer à sa place. Une sorte d'intelligence sociale en quelques sortes qui lui permettait de compenser sa bêtise générale. Mais le fait qu'il lui fasse remarquer de cette manière... La méchanceté de sa réplique, le ton qu'il avait pris, le fait même qu'elle n'avait pas au départ compris ce qu'il voulait dire et le fait qu'il avait dû lui expliquer...
Et il ne voulait plus d'elle.
Tant pis, elle s'en irait donc. Elle avait quitté le désert et rejoint la communauté, puis avait été prise en charge par Gabe dès le départ. Maintenant qu'il la quittait elle n'avait plus rien à faire ici. Elle rejoindrait donc le désert, pour y mourir.
- Ah... J'avais pas compris...
Je suis vraiment trop cruche... hein...
Elle se leva, doucement.
- Ca y est ?
- Oui, ça y est, je sais ce que je vais faire.
- Quoi donc ?
- Ne t'inquiète pas je te laisse tranquille. T'as pas à savoir, finalement si tu ne m'aimes plus ça ne te concerne plus.
Et c'est en se dirigeant vers la sortie qu'elle lui fit ses adieux...
- Tu penses que faire une connerie de ce genre va t'être utile ?
Il n'eut pas de réponse.