les préparatifs de la fête de bienvenue de...

Fantastique! Catherine arrive bientôt à Ramdam... et tout est presque près, presque. Il n'y a plus qu'à installer le tout... mais il faut le faire!
Alors Camille interpelle ses camarades alors qu'il bouffes leur ration quotidienne.

Bon, c'est bien les gars, vous avez trop gérer! Et je voudrais pas vous couper l'appetit mais maintenant faut installer tout ca hein?!

Bon Hans t'as qu'a mettre les gâteaux où tu veux, du moment que c'est accesiible. Biensur PERSONNE ne doit y toucher avant Son arrivé!

Guluth, on va accrocher la banderole par la-haut qu'est'ce t'en dis?

Les musicos, commencez à répéter quand même hein... bon.

Ah oui il reste un problême, qui s'occupe de la bière?

Pas n'importe où, ça va pas non, j'ai pas passé la nuit aux fourneaux pour voir les cakes se retrouver par terre avant la fin des préparatifs.

J'les amènerai en même temps que les clafoutis aux champis. Il me faudrait des planches sur des tréteaux et propres les planches bordel. J'y retourne faut que je sorte les clafout' du four.

pour la bière, pourquoi ne pas demader au barman..


Eh Jerk, ramène les tonneaux de bière, on en a besoin dans la coin...

*Gabriel finit l'souper lorsqu'un Camille T. toute excitée arrive qui apostrophe les présents. Il relève le nez de sa mangeaille et la regarde*


- smart c'que tu dis là, Camille. M'fait penser qu'il faut qu'je pogne la bébelle. Barbie. Elle a parlé de contrebassine maison. Faudrait vitement s'trouver un boug' qui sache jouer d'la batterie aussi. Tu connais ça Camille? Vous-aut' une idée?

Répéter ? Il faut répéter quoi pour faire de la musique ? C'est des incantations que dit Tabara pour pas que les mauvais esprits des vilains Playmobils morts viennent troubler la fête ?

Moi j'ai jamais rien répété avant de jouer sur ma contrebassine.

Hum... c'est pas grave Barbie, je crois pas que ta contrebassin soit amplifiée de toute facon, on t'entendra pas.
En fait si tu pouvais faire un streaptease ce serai super! Et ca ameberait plus de monde!

Jeff?? Il parait que t'es le meilleur batteur! Alors viens!

Elipse... Catherine arrive... Elle se retrouve. Camille Tombe, se releve, Catherine tombe, et ne se releve pas... La maladie l'a frappée...alors que Catherine agonise, l'érotomane rassemble ses esprits et se retourne un instant vers les participants de la fête, et cachant mal son desepoir:

Bon, je suis désolée, mais pour la fête on va attendre ce soir... vous avez qu'a manger les space-cake tant qu'ils sont chaud...

Et yavait pas un medecin parmis vous?Je ... je ... je suis désespérée...bouhouhouhouhbouhbouhobuho... Catherine va mourrir... bouhouhouhoubouhouhoubouhoubouhou... je le sais je le sens... Bouhouhbouhobuohobuohuobuhoubouohuoouovuboouo.... wwouiiiiiinnnnnnnnnnnnnnnnnnn!!!!!

Barbie s'approche du corps effondré de Catherine, elle n'a vraiment pas l'air d'aller bien.

"Heu, m'sieur Gabe ? M'sieur Gabe ? T'inquiète pas, Camille, monsieur Gabe il est trop fort comme médecin, j'suis sûre qu'il va pouvoir faire quelque chose."

Catherine émet un sale gargouillis qui ne présage rien de bon.

"Heu, ou peut-être pas, remarque. Allez, viens, on va aller se poser un peu dans un coin, ça ira mieux après."

Barbie tente d'entraîner Camille dans un coin, mais Hurra s'approche et débite ses salades entre-temps.

"Mais comprenez rien, m'sieur Hurra, Camille elle préfère les fiiiiilllllleeees !"

[HRP : forcément, faut que tu postes en même temps que moi, bravo !]

Camille T. désemparrée se laisse console pas Hurra et Barbie:

Ah oui? SSnnifffsnifff... Snifff... hum... tu crois que c'est c'quil me faut? oOh.. bouhoubohubouhoubouh Catheriiiiineeeuuhhh.....

Et elle s'arrête net. Plus une plainte , plus un gémissement... Et sans même jetter un dernier regard sur son amour de bonne femmes:

Bon Hurra merci pour ta proposition mais, Barbie t'as raison j'prefère un fille et on peut plus la récuperer celle la... de toute facon elle filait un mauvais coton. C'était quoi son nom déjà? Peu importe...

Bon elle fou quoi Catherine? Elle arrive ou quoi?! Si ca continue j'vais aller la chercher hein... ca commence à bien faire!

Voyant les passants se servir de space cake: Héé arr^tez! C'est pour la fête d'accueil de Catherine! Elle va plus tarder maintenant.

Et ses deux mains serrée guette l'horizon, indifférente à Catherine, allongé à ses pieds...

Okaaaay....
euh.

Bon... Barbie, on s'continue le beuf à deux ? ca t'branches ?
Moi j'arrive pas à gérer les trucs comme ca ...

montre Catherine du menton et se remet en marche vers le studio, farfouillant ses poches à la recherche d'un vieux morceau de n'importe quoi assez fort pour effacer cet étrange épisode.

Euh... sinon, y'a des clafoutis aux champis aussi...

Camille T. prise à partie par Tabara ce laisse entrainer...


Ouai t'as raison, quand elle va entendre qu'on s'éclate et elle va se dépêcher d'arriver, c'est sur... sinon t'as dit qu'on pouvait faire de la télé-partie c'est ca?!

Pendant ce temps Gabriel prend soin de la comateuse... de LA Catherine...

Hé Gab, tu fous quoi! Toi aussi il faut que tu fasse du bruits! Sinon elle viendra Jamais Catherine hein! Allez, on s'en fou d'cette meuf, elle avait qu'a faire gaffe et pis c'est tout. Virez la de la! Elle va gacher l'arrivéee de Catherine!

A Hans, proposant ses patisseries:

Hum ces clafoutis ont l'air délicieusement défoncant... mais je devrais peut être prendre un de ces morceaux d'Alain Delon que m'a filé Hurra... apparement ca ouvre l'esprit... en grand!

Sur ce, Barbie approche Camille T.... un échange à lieu...

-viens j'vais te reconforter...
-euh... Ok mais vite! Catherine arrive hein!

A Hurra, Gab, Hans, Tabara... & Co:

On revient dans pas longtemps, si Catherine arrive faites là patientez hein! J'compte sur vous les gars!

Zack avait suivi la scène comme dans un cauchemar embrumé…
Il essayait de remettre un peu les choses en ordre dans sa tête, ne serait-ce que pour y voir un peu plus clair.

Résumant pour lui même :

D’abord des jours calmes, limite mortels, à marcher silencieusement en attendant que la miss se réveille, se r’trouve, s’décide et parle enfin… et l’arrivée dans c’te ville… La rencontre tant attendue entre les deux femmes, Camille qui s’vautre, Catherine qui la ramasse et qui s’pâme à son tour, les yeux révulsés, limite la bave aux lèvres… Et pour finir, Camille qui pète un câble…


Il était resté auprès de Catherine à essayer de la secourir pendant qu’on avait emmené Camille un peu plus loin…
Un type était arrivé et avait tamponné la malade agonisante avec un chiffon humide bourré de fleurs des champs et qui sentait tout bizarre.

J’suis pas médecin… pensa Zack, mais j’l’imagine mal se r’mettre avec des cataplasmes… ça r’ssemble à une rupture d’anévrisme, ou un truc dans l’genre… alors les jolies p’tites fleurs dans un linge humide… J’ai des doutes…

Le corps de la femme s’était agité de spasmes, puis s’était apaisé pour retomber dans un état cataleptique dans lequel elle semblait s’enfoncer et se perdre peu à peu…


Le temps avait passé… Catherine ne réagissait semble-t-il plus à rien…

Se sentant inutile, Zack s’était mis en quête de trouver Camille, ne serait-ce que pour lui dire quelques mots et puis faire un peu connaissance… S’orientant un peu au hasard, il s’était dirigé vers le lieu le plus animé de la ville :

Quelqu’un saura certainement m’dire où elle est…

Nulle besoin de demander à qui que ce soit, dans cet endroit où régnait une ambiance indescriptible, il avait vite retrouvé la jeune femme.

Ouh la ! Complètement déjantée la d'moiselle… Pour la calmer et l’aider à oublier, y’l’on l’emmené faire la fête et la v'là défoncée à mort…
L’pire, c’est qu’ça à l’air de marcher, du moins pour l’instant… J’sais pas trop comment elle sera quand elle r’descendra d’son nuage la Camille, ça risque d’être moins rose que dans les bras d’cette drôle de fille qui semble l’aider à n’pas s’apitoyer sur son sort…

Bon, j’lui causerais plus tard, elle a l’air en dérangement pour l’instant…


S’avançant dans la salle, il salua d'un signe de la main la gamine qui lui avait souhaité la bienvenue au moment de son arrivée dans la ville…

Parvenu à la table où étaient empilés de grosses quantités de gâteaux aux formes improbables et aux parfums inattendus, Zack chercha du regard celui qui avait bien pu les fabriquer… Il s’arrêta sur un type qui ronchonnait dans son coin et lui demanda où était le dénommé Hans.

Tout l'monde perdait la carte icitte, c'était sûr ! Et personne ne s'émouvait du sort de la femme étendue. Il lui fallait pourtant du repos en espérant d'voir comme sa condition allait évoluer...

D'un geste discret à Hans, qui proposait ses pâtisseries maison aux badauds, il lui fit signe d'approcher...

- Hey, boug'... On peut pas laisser Catherine, ou qui qu'elle soit, comm' ça là. Faut qu'elle s' trouve au calme. Tu m'aid'rais à la grouiller vitement jusque l'infirmerie?

Bordel, j'comprends rien à c'que tu dis... Enfin j'devine hein, mais merde c'est quoi c't'argot.

Hans s'approcha de la malheureuse et s'accroupit.

On la transporte à l'arrache ou y'a un brancard que'que part ?

Il regarda Hans. Ce dernier avait le mérite de "parler français" comme on disait par chez lui, ce que Gabriel apprécia. Tout en dépliant la couverture, il lui répondit, en faisant un effort pour atténuer son accent et ses expressions si typiques.

- J'suis d'la Nouvelle Orléans... Désolé si j'parle "gras" parfois, sur le coup j'm'en rends pas spécialement compte.

Tiens, passe la coubarde de ton côté... Sous elle, voila, comme ça... ça nous f'ra un brancard de fortune...

Il remit son barda en bandoulière. Il cala le reste des linges derrière la nuque de Catherine, et attrapa deux des coins de la couverture maintenant déployée sous l'inconsciente. Voyant Hans faire de même, il lui donna le signal.

- à 3...

De distributeur de confiseries, Hans était passé en l'espace de quelques seconde à brancardier. Pour l'héroïne déchue de la fête en plus. Qu'est ce que c'était que ce merdier. Il écouta Gabriel et se concentra sur le rebourd.

1

2

3

Hans coordonna ses efforts et Catherine se retrouva ballotée dans les airs. Elle n'était pas si lourde qu ça en fait.

Bon et maintenant ?

et pendant ce temps là, camille T. s'impatiente... son délire lui faisant occulté la présence de Catherine mourante... elle l'attend...

Bon ben... j'te laisse diriger, pas'que l'infirmerie je sais pas ou c'est. Le seul putain de médecin que j'ai vu c'était lors de la quarantaine à la con... Et non j'ai pas vu grand chose, j'installais la becq'tance.