Farine et glaçons

Branleur Nombre de messages : 185 Age : 33 Date d'inscription : 08/05/2008

Le paysan avait passé la journée seul a moudre le blé. Ca lui allait bien comme travail. Pas de chef tyrannique. Pas de petits nouveau a former. A la tombée de la nuit tout le blé avait était transformé en farine et toute la farine avait été mise dans les sacs prévus a cet effet.

Le grand noir chargea la charrette puis tira le chariot plein a ras bord de sac de farine vers la réserve. La porte était fermée.

-Hé il y a quelqu'un là ? Ouvrez moi ca caille dehors!

Pas de réponse. Il tapa sur la porte pendant quelques minutes tout en vociférant . Toujours pas de réponse. Yog s'assit par terre en attendant que l'on lui ouvre. L'air était glacial. Il maudissait le responsable de la réserve d'avoir quitté son poste. Peu a peu le froid se transforma en chaleur. Le paysan s'endormit la. Il gisait inconscient sur le sol gelé.

Hans était aux cuisines, Hurra lui avait demandé un space cake discrètement et il pensait qu'en s'y mettant en soirée il serait tranquille. Au moment ou il fouettait pâte, il entendit tambouriner à la porte de la réserve, qui est ce qui pouvait bien s'énerver comme ça ? La réserve était fermée, le responsable était parti au bar. Lui il avait fermé la cuisine de l'intérieur, il voulait vraiment être tranquille et finir en vitesse. Bizarre que le gars n'ai pas fait le tour du bâtiment, ça ne devait pas être important, où alors il ne savait pas que les cuisines et la réserve communiquait, bien sur il n'en était rien, mais il ne pouvait pas le savoir. Au bout de 5 bonnes minutes, il posa le saladier sur la table pour laisser reposer un peu. D'un coup il eut une idée, ça faisait longtemps qu'il n'avait pas mixé des champignons, avec le cana dans un gateau. Il se demanda se qu'Hurra en penserait. Il se leva donc pour entrer dans les réserves, la partie dévolue à la nourriture. Mais alors qu'il prennait la quantité de champignon adéquate il jetta un coup d'oeil par l'oeillère de la porte principale. Quelqu'un avait laissé une cariolle dehors.

Qu'est ce que c'est que ce bordel !

Il plissa les yeux pour essayer d'y voir dans l'obscurité, c'était la charette utilisée pour la farine.

P'tain on laisse pas la farine dehors avec une humidité pareille !

Il enleva la barre de la porte et la jetta à terre puis les ouvrit, celle de droite résista. Il forca sur celle de gauche et sorti.

Merde... Yog!

Eyh Yog !

Hans le secoua mais le paysan ne bougeait pas.

Merde, merde, merde !

Il le tira par les épaules vers l'intérieur, le lâcha puis rentra la charette en vitesse. Pas question de laisser les portes ouvertes aux quatre vents quand même. Dès qu'il eut remis la barre à sa place, il repris Yog par les épaules, et sans grande considération quand il passa la marche entre le stock et les cuisines, continua de le trainer. Direction, les cheminées. Il traversa les cuisines, Yog glissait bien sur le sol usé et lissé par l'activité des cuistôts. Il le mit près des foyers juste assez près pour le pas qu'il risque de prendre feu.

Eyh, Yog, Yog !

P'tain, va falloir que j'aille chercher quelqu'un...

Il continua à le secouer doucement par les épaules, encore une minute et il irait chercher un toubib.