Poupées et seigneurs de guerre

Nombre de messages : 248 Date d'inscription : 17/12/2007

Aaron avait du mal à comprendre, ses souvenirs avant de s'endormir étaient flous. Mais les effets de la drogue se faisait encore sentir, il était groggy. Il réalisa lentement ce qui venait de lui arriver, la drogue et le puissant cauchemar...

-Tu m'as drogué sale pute ?!

Aaron était inquiet, pourquoi avait elle fait ça. Et qu'avait elle fait pendant son sommeil. Il tenta à nouveau de se redresser et de faire basculer Cendre, il s'attendait à ce qu'elle repousse son torse vers le sol, et bascule elle aussi en avant pour éviter de chuter. Aaron lança sa tête à la rencontre de celle de Cendre, ignorant le danger de se faire mal lui aussi, il ne souhaitait qu'une chose, lui faire mal. Leur deux fronts s'entrechoquèrent assez violemment puis Aaron légèrement sonné tenta à nouveau de sortir de la prise de son adversaire qui réussit à le contrôler en bloquant son buste de son avant bras et sa tête de sa main libre. Il grogna à nouveau en secouant la tête, excédé par la main de Cendre sur son front. Il finit après quelques secondes par se calmer.

-J'te jure, j'vais t'éclater !

Oulà, « sale pute ! » rien que ça hein !
C’était quoi, un terme affectueux pour les p'tites roulures qu’il avait l’habitude de voir défiler dans sa tente, ou juste qu’il était vénère à l’idée d’avoir perdu un peu de sa si précieuse virilité ?
Elle grinça des dents avec l’envie de lui apprendre le respect, mais quand le front de l’écorcheur vint heurter violement son arcade sourcilière, elle rugit à défaut de pouvoir le lâcher et mettre la main sur sa douleur. Elle rabattit sans ménagement son front en arrière en s’agrippant aux racines de ses cheveux blonds, les yeux emprunts d’une colère qui ne présageait rien de bon ! Pourtant cet entrelacs de chair et de muscles bandés, cette violence, cette douleur vive, tout ça lui était tellement familier qu’elle ne se laissa pas démonter. Ce genre de petit exercice avec cet homme n’était rien comparé à ceux qu’elle avait vécu avec la mutante. A cet instant elle lui était presque reconnaissante de lui avoir appris malgré elle à résister malgré la force de l’autre et surtout aux douleurs cuisantes.

Elle souffla sa colère tout en resserrant sa prise.

Si t’es moins con que t’en as l’air, personne ne devrait crever justement ! Et de toute manière je doute que ton pote m’ait ramené ici pour que tu me dessoudes pour une connerie !
Et non c’est pas moi qui t’ais droguée, moi j’suis là pour faire le ménage, et crois moi que je préfèrerais m’occuper autrement....

Tu te souviens de rien ?
Alors écoute moi bien…je ne sais pas si c’est ton excès de galanterie ou ton charmant sourire qui t’as valu cette petite séance d’amputation, mais tu te retrouves aujourd’hui avec un orteil en moins !

Avant d’aller plus loin, elle tenait à en savoir plus…

Est-ce que t’as une idée de qui as pu te faire ça ? Réfléchis ! Dis moi ?!

Nombre de messages : 248 Date d'inscription : 17/12/2007

Aaron finit par lâcher, ses poings s'ouvrirent et ses yeux se fermèrent pour l'écouter parler... Il ne comprenait pas ce que la nouvelle écorcheur voulait, mais elle ne voulait visiblement pas lui faire du mal, sinon elle aurait déjà agit. Pourtant les explications de Cendre n'étaient pas clair, Aaron ne comprenait vraiment rien. Et la question qu'elle venait de lui poser n'avait aucun sens. Il aboya.

-J'en sais rien ! ... Pourquoi tu t'es foutue sur moi comme ça si c'est pas toi ?!

C’était une bonne question ! Qu’est-ce qu’elle foutait là au juste, à cheval sur les bras de ce type, à se faire insulter et à se prendre des coups…
Franchement si elle n’avait pas craint pour Tabara, si ça avait été juste la blonde qu'elle avait vu se faufiler en douce dans la tente, elle ne se serait même pas retournée.
Mais…il y avait la jeune prêtresse, c’était même elle qui avait agit, elle ne pouvait pas la laisser en plan avec un type capable de vous faire sauter un œil à plus de 100m.
Son genou commençait à être de plus en plus douloureux, il fallait qu’elle se presse un peu, elle ne tiendrait plus longtemps dans cette position à couper sa circulation sanguine, ou alors pas sans pouvoir marcher correctement pendant plusieurs minutes. L'heure n'était plus aux bavardages inutiles, il fallait qu'il y ait un deal...

Ecoute Aaron si je suis là c’est pour trouver un compromis avec toi. J’aimerai que t’épargne la personne qui t’as coupé l’orteil !
M’ouai je sais, dis comme ça difficile pour toi d’avoir envie d’éprouver un peu de compassion, ton orteil j’peux pas te le rendre…mais j’suis sure que je peux t’offrir mieux ! Beaucoup mieux....

Nombre de messages : 248 Date d'inscription : 17/12/2007

Aaron sourit. Elle se donnait du mal pour quelqu'un d'autre...La situation s'éclairait. Elle le craignait, elle voulait être en position de force pour lui parler. Elle avait même pensé à une compensation, un prix, de quoi l'intéresser. Il quitta son sourire.

-Va falloir être plus clair. Qui m'a fait ça? Et...Tu proposes quoi miss?

Aaron était curieux d'entendre la suite, il pourrait décider ce qui allait se passer...

Toujours penchée sur lui, le vert dans le bleu, le bleu dans le vert sans sourciller, elle regardait son petit sourire avec une pointe d'agacement.

Tu m’prends pour une gourde ou quoi ? Tu crois que je vais te lâcher un nom comme ça, qu’on va se serrer gentiment la main comme des gosses et puis basta ! Tu dois confondre mon grand, c’est pas moi qui me grille les neurones avec de la came !

Bon soyons sérieux, ce que je te propose c’est… ta vie ! J’imagine que c’est un truc qui doit avoir de la valeur pour toi, non ?
T’excites pas Coco, je ne parle pas de là maintenant, en général je n’ai qu’une parole. Mais au combat…

Comme tu dois l’avoir compris je n’ai pas suivi Shazam, émue, la larme à l’œil, illuminée par ses délires de conquête et ses histoires abracadabrantes d’esprits ! Et encore moins pour me voir parée d’une couronne à la con et jouer pour lui les potiches de service !!!
Non !
En fait je suis chez les écorcheurs, mais personnellement vous pouvez bien tous crever je m’en cogne !

Elle s'approcha d'avantage un large sourire aux lèvres.

Mais…en cas d’attaque, dans le feu de l’action, t’es pas à l’abri d’une balle perdue...encore moins d’une qui t’arriverait dans le dos…c’est toi qui m’a appris à tirer alors réfléchis bien….

Personnellement je m’engage non seulement à ne pas t’abattre comme un chien à la première occasion, mais en plus je peux te promettre de risquer ma vie pour sauver la tienne…Réfléchis…
Tout ce que je te demande en contre partie…c’est d’oublier tout ça, oublies que t’as eu 5 orteils à la jambe droite et passe à autre chose…

Nombre de messages : 248 Date d'inscription : 17/12/2007

Aaron perdit son sourire, son visage devint dur, sérieux. Ce que disait l'aborigène l'énervait profondément.

-Tu parles trop...

Il prit une seconde pour réfléchir à ce qu'il allait dire.

-Pourquoi tu as suivi Shazam ?

Ce n’était pas franchement le genre de réponse qu’elle attendait ! Oui elle parlait trop, et elle n'avait surtout pas envie d’y passer la journée.

Ca ça me regarde, on est pas « amis »j’suis pas là pour te faire des confidences sur l’oreiller !
Alors ?!!!
On fait quoi ! On attend de crever de faim et de soif ? On s’entretue et laisse tes amis en proie à ces fameux Sénos ?!
Avec toutes les saloperies, les gens que t’as du buter depuis que tu respires tu peux pas lâcher l’affaire pour un stupide orteil ?! On t’aurais castré encore j’dis pas…mais là,ça t’empêchera même pas de tirer…sur des cibles je précise !!!

Nombre de messages : 248 Date d'inscription : 17/12/2007

Aaron souleva légèrement la tête emporté par ses mots, leurs front étaient maintenant presque collé.

-C'est toi qui m'intéresse ! Après c'que tu viens de me dire tu t'attend à quoi ?!...Tu dois t'nir à ta vie aussi, et si tu m'tue maintenant, tu finira comme moi rapidement...Alors réponds.

Son visage était maintenant tellement proche du sien qu’elle sentait son souffle. Comme si être collée à lui comme ça ne lui donnait pas suffisamment chaud ! Ses mains étaient moites, elle s’en fit la réflexion. Tout en continuant d’exercer la pression avec l’extrémité de ses paumes, elle releva les doigts et les frotta contre ses pouces afin de les aérer et éviter qu’ils ne deviennent trop glissants.

Tenir à la vie ? Elle n’avait jamais prit le temps d’y penser. Elle réagissait à l’instinct depuis tellement longtemps. L’instinct de survie et l’envie de vivre, est-ce qu’on pouvait dire que c’était la même chose ?

Elle appuya son front contre le sien comme pour lui montrer qu’elle était aussi butée que lui et lui répondit avec une certaine exaspération.

Je n’ai aucune confiance en vous, en toi, en Shazam…J’ai vu de quoi vous étiez capable du temps d’Herman…
A partir du moment où j’ai vu Shazam devant moi à Ironwood, je me savais condamnée, et le fait que je l’ai suivi n’y change rien. Vous sentez la mort, elle vous suit, elle attend que vous la nourrissiez…
Si je tenais tant que ça à la vie j’imagine que je serais mariée, avec des mioches dans une communauté paisible comme Ironwood, pas armée en haut d’une vigie à attendre qu’on me tire une balle en défendant une bande de camés débauchés que je ne connais pas !

Elle releva un instant les fesses, tirant sur ses chevilles en allongeant un peu les pieds. La position devenait de plus en plus inconfortable. Lui aussi devait commencer à avoir des fourmis dans les bras.

C’est tout ce que j’ai à te dire ! Mais quoiqu’il arrive je t’ai dit que je ne te butterais pas, ce n’est pas ce que je veux…mais bien sur, c’est sans compter sur mon instinct de survie…
Mais bon si tu veux en savoir plus sur moi accepte mon marché, je suis peut-être une chieuse mais je tiens mes promesses.
Comprends bien que brader ma vie pour ton putain d’orteil je ne le fais pas de gaieté de cœur, mais si tu touches au responsable, ton pote se démerdera avec ses esprits, les écorcheurs avec un bon élément de moins face à vos ennemis, et toi avec le toubib qui essayera de te rafistoler !
Donne moi ta réponse ! J’en ai marre de ses conneries, et surtout je vais finir par être en retard pour prendre mon tour de garde. Tu es un guerrier, pense comme tel et laisse ton égo de mâle un peu de côté pour une fois !

Nombre de messages : 248 Date d'inscription : 17/12/2007

Aaron se concentrait, il devait en apprendre le plus possible maintenant. Cendre parlait vrai mais n'avait pas non plus oublié son objectif et s'ils ne se donnaient pas de coups, c'était bien un combat qu'ils menaient.

-Essaie pas de m'embrouiller. T'es pas du genre à t'laisser faire si facilement. Si tu es ici, il y a une raison et tu va me la donner! Et oui, mon orteil je m'en fous tant que je marche droit ! Ce qui m'importe c'est ma famille les écorcheurs! Il n'y a pas que moi que tu dois protéger, pour qui tu dois être prête à donner ta vie ! Je ne veux pas un esclave, je veux une soeur ! Et pour ma soeur, j'épargnerais celui qui a eut les couilles de v'nir dans ma tente et m'trancher le doigt.

Il appuya un peu plus son front contre celui de l'aborigène.

-Alors maintenant tu va t'expliquer parceque tu vois, je n'ai pas peur de mourir pour le savoir.

Son expression ne cachait pas son étonnement. Une sœur ?
Entrer chez les écorcheurs était donc comme d’entrer dans une famille ? Bien qu’elle comprenait le pourquoi elle fut surprise qu’il veuille que cela la concerne aussi. Pourquoi elle ? Il ne la connaissait même pas et depuis son arrivée elle était aussi agréable qu’une hyène.
Donc en fait, tout ce qui l’inquiétait c’était de savoir si elle comptait protéger ou nuire aux siens ? A vrai dire elle n’y avait jamais pensé. Elle ne connaissait pas la bande avant de venir ici. Elle n’était pas comme Raven à épier le monde par le biais des ondes radio.
Tout ce qu’elle connaissait venait de ses souvenirs lors de leur première rencontre. Alors qu’il repoussait de nouveau son front comme pour répondre à son tour avec poids, elle lui dit franchement...

En tout honnêteté je n’ai rien contre les écorcheurs si c’est ça qui t’ennuies, par contre buter ton pote ça me plairait bien oui ! Et avoir une arme c’est ce qui me manquait, c’est vrai…
J’aime pas être traquée comme un animal !

Elle se redressa, et tira ses épaules en arrière, sentant ses os craquer agréablement vu la posture figée qu'elle avait depuis tout à l'heure. Puis souffla. Tuer Shazam, elle en avait rêvé, de nombreuses nuits pour être enfin libre, mais… il y avait Tabara.
Elle ne méritait pas de mourir, c’était très embêtant. Elle resta longtemps silencieuse, ne fixant rien de précis devant elle. Puis après avoir longuement pesée le pour et le contre, elle conclut...

Ok…alors dans la balance je rajoute les écorcheurs et ton pote le grand sorcier.
Mais…je préfère te prévenir, cet accord deviendra caduque si la personne en question meurt… et cela que ça soit de votre main ou non ! Elle est sous ma protection désormais, tant qu’elle vivra je vous serais fidèle et veillerais sur vos vies comme la mienne…ça te va ? Je ne peux pas faire mieux !

Nombre de messages : 248 Date d'inscription : 17/12/2007

Aaron sourit. Une vrai guerrière...C'était une bonne chose qu'ils aient mis tout ça au clair. Elle était de ceux qui respectent leur parole, lui n'aurait qu'à faire de même pour qu'elle reste avec eux.

-Ca marche Cendre.

Il déposa sa tête contre le sol, fatigué.

-Va falloir m'dire qui c'est que je veille d'ssus moi aussi. Et si tu veux bien m'détacher...

Difficile de savoir ce qui se cachait derrière ce sourire. De la malice, de la perfidie ou juste la satisfaction d’avoir obtenu gain de cause. Voilà qu’après d’interminables minutes (heures ?) ils étaient enfin arrivés à un accord.
Malgré le fait qu’elle avait réussi à protéger Tabara elle avait comme un arrière goût amer de défaite dans le fond de la gorge. Perdre le plaisir de tuer Shazam de ses propres mains risquait de la mettre dans un état d’esprit de pensées malsaines avec à la clé l’espoir ambigu que la jeune prêtresse la devance coûte que coûte dans la mort.

Mais voilà, c’était fait, elle avait donné sa parole, restait plus que la dernière étape qui n’était pas la plus simple. Le libérer !
Faire confiance et relâcher l’espace d’un instant cette sécurisante prise qui malgré tout n’était plus tenable. Confiance à un membré ?! Voilà qui n’était pas simple, être bercée par de jolies paroles ne suffisaient pas en générale pour qu’elle ouvre la porte au loup.
Progressivement elle se redressa, libérant son torse du poids de son corps, de la pointe de son coude, de la pression de ses mains. Elle fit craquer ses doigts, roula des poignets et des épaules, balança sa tête de gauche à droite sur l’axe de sa nuque. Puis elle marqua une pause, le regarda un moment afin de décider si elle allait lui libérer les bras ou non. Au final, elle n’avait pas vraiment d’autre choix, mais pas question de ne pas rester sur ses gardes.
Famille ou pas, l’apprivoiser ne serait pas simple, et être le vilain petit canard de la portée ne lui posait aucun cas de conscience.
Elle grimaça légèrement quand elle déroula le pied et la cheville du tour de ses poignets. Le muscle du mollet et de la cuisse restaient contractés, ça faisait mal. Elle souleva lentement les fesses, l’aidant à dégager ses bras qui devaient eux aussi être sacrément engourdis. Ses jambes tremblaient. Elle bascula vers l’arrière, assise sur le sol au fond de la tente, le couteau remontant légèrement hors de sa poche arrière et massa ses jambes sur toute leur longueur au travers du tissu épais de son jean afin que le sang circule de nouveau. D'une voix quelque peu plaintive, elle lui dit...

Deux secondes ok ! Laisse moi deux secondes et je te détache les pieds…

Nombre de messages : 248 Date d'inscription : 17/12/2007

Aaron libéra ses bras puis se redressa une fois qu'elle s'était entièrement dégagée. Il avait le tournis, il secoua la tête comme pour se réveiller. C'était une drole de came qu'on lui avait administré. Il maitrisa son souffle, prenant de grandes inspirations pour se calmer. Ses bras étaient crispés, il avait maintenu ses muscles bandés pendant tout ce temps pour éviter d'avoir la circulation coupée. Il laisse donc pendre ses bras et roula des épaules.

Il finit par regarder son pied, le petit doigt était bien coupé. Le sang coulait encore, et avait surtout déjà beaucoup coulé. La douleur était légère, sans doute la à cause de la drogue. Il lui faudrait des soins, principalement s'il voulait rapidement marcher de nouveau. Cendre prenait tout son temps pour le dégager. Il répéta sa question.

-Alors, qui a fait ça?

Elle avait bien entendu, elle n’était pas sourde. Mais bon chaque chose en son temps, c'est pas comme si elle avait confiance.
Elle commençait à retrouver un peu de sensibilité dans les membres inférieurs, elle allait enfin pouvoir quitter la scènedu crime.
Son pull ? Où elle l’avait jeté ? Ca devait cailler dehors et elle avait suffisamment transpiré pour s’épargner une saleté de rhume qui risquait de dégénérer.
Elle s’accroupit avant de se relever lentement.

Rien ne presse, je doute que tu ne tues cette personne par mégarde aujourd’hui, et ici je la sais en sécurité…j’y veille de toute manière…on en reparlera…

Elle se dirigea vers les pieds de l'écocheurs, le surveillant du coin de l'oeil, posa un genou à terre et entreprit d'ôter la ceinture qui le maintenait encore prisonnier. A force d'avoir tiré dessus, elle était bigrement serrée.

Nombre de messages : 248 Date d'inscription : 17/12/2007

Quelle casse couille...Aaron la regarda essayer de la détacher. Elle lui lança un bref coup d'oeil. Il en profita pour répondre.

-Tu me prend pour un abruti ? Si l'accord est brisé quand elle sera morte, faudra qu'j'te surveille, voir que j't'allonges Alors craches. T'inquiètes j'vais rien faire, même pas lui r'tirer un orteil...Par contre j's'rais pas contre une explication.

Elle n'arrivait pas à le libérer et lui perdait patience.

-Et tranches moi cette merde.

Elle s’énervait à essayer de tirer le dernier nœud, le cuir était souple et avait été trop tiré par l’effort du jeune homme à vouloir s’en libérer. Quand il lui répondit, elle s’arrêta net en lui lançant un regard des plus arrogants.

M’allonger hein ?! T’as le moral toi ! Encore sous l’effet de la drogue pour présumer de tes forces comme ça !

Elle passa une de ses mains dans le dos, attrapa le manche qui dépassait largement de sa poche et passa l’arme devant elle pointe levée. A le voir il devait s’imaginer qu’elle allait s’en servir pour trancher le lien, mais d’un geste vif elle fit pivoter la lame vers le bas et la planta sans ménagement dans la couverture, au centre du creux formé par les genoux repliés de l’écorcheurs, et sans doute à peine quelques centimètres de ses bijoux de famille. Elle lâcha l'arme, la laissant plantée là, et lui dit en souriant tout en retournant à ce fichu noeud.

Prend ça pour de la coquetterie, mais il est hors de question que je sacrifie cette ceinture, j’y tiens ! Cette histoire me coûte suffisamment !!!

Elle avait enfin réussi à glisser son index, il ne lui restait plus qu’à tirer.

C’est Tabara qui t’a pris cet orteil, avec l’aide de la nympho de service qui se lance dans l’humanitaire en offrant son cul à tous les puceaux de la ville. Personnellement tu fais ce que tu veux de la blonde, mais si tu touches à Tabara, j’viserais plus haut la prochaine fois

Il était libre. Elle le fixa l’œil mauvais…

Et pour ça aussi je n’ai qu’une parole…mon frère !

Nombre de messages : 248 Date d'inscription : 17/12/2007

Aaron n'avait pas bougé alors que la lame s'était glissé entre ses cuisses. Il regardait sa dague alors que le début de matinée lui revenait en mémoire. C'est donc Barbie qui l'avait drogué. Il fixa à nouveau l'aborigène, il venait de se rappeler de la promesse qu'il avait faite à Tabara, un orteil. Elle était venu le chercher...Il ne pensait pas qu'elle en aurait été capable. Il sourit en visualisant la prêtresse de 1m50. Il avait hâte de la voir...Et de profiter de Barbie puisqu'il ne pourrait s'en prendre à Tabara. Il répondit, détaché, à Cendre.

-Ca roule soeurette.

Il bascula en arrière pour s'allonger.

-Tu voudras bien appeler Miniska, j'tiens à pouvoir marcher.

Elle se releva, repassa la ceinture déformée dans les sangles de son pantalon. Elle enfila son pull et lui dit sèchement avant de sortir.

J'suis pas ta bonne, demerdes toi !

» Effort de guerre